Pourquoi une association communique-t-elle ?

« 1er février 1954, Henri Groues, qui va devenir « l’abbé Pierre », scandalisé par la misère et le sort des sans-logis, lance un appel sur Radio Luxembourg (RTL). L’association Emmaüs est rapidement connue de tous. Une loi contre toute expulsion durant les mois d’hiver est votée et des milliers de logements sont construits pour les plus démunis. » (Gallopel-Morvan, 2021).

Y’a-t-il fait plus marquant pour justifier pleinement la communication des associations ?

« Dans la réalité, nous communiquons le plus souvent en ayant le désir d’informer l’autre » (Sacriste, 2007). Il en est de même pour les associations. Elles communiquent d’abord pour informer. Qui sont-elles ? que font-elles ?, pourquoi ?, quelles sont leurs actions ?, sont autant d’angles qui nécessitent une communication réfléchie, d’autant que, « avant de se demander ce que l’on communique et comment communiquer, il est important de se demander qui le communique et pourquoi il le fait » (Libaert & Pierlot, 2014).

Les structures associatives communiquent alors pour sensibiliser le public et particulièrement l’opinion public, parfois pour justifier et légitimer l’existence même du fait associatif, parfois pour mobiliser, pour favoriser l’action, pour faire réagir ou simplement pour gagner en notoriété. Associathèque ajoute, sur son site internet, que « le succès de l’association passe par sa capacité à convaincre de la légitimité, de la pertinence, de la clarté et de l’efficacité de son projet » (Association et communication – Communication et projet associatif, 2021).

Elles communiquent également pour promouvoir, mettre en valeur, sublimer leurs actions, en direction des instances et des collectivités cette fois et ce dans le but de rechercher ou de justifier une demande de subvention, d’aide matérielle ou encore l’organisation d’un évènement sur l’espace public. « La recherche de financements, qu’ils soient privés ou publics, est essentielle pour une association » (Libaert & Pierlot, 2014). Pour ce qui est des entreprises, « en échange de leur soutien financier, l’association contribue à rehausser, parfois même à rétablir leur image de marque » (Libaert & Pierlot, 2014).

Enfin, les associations communiquent, c’est probablement là l’un des points les moins maitrisés par certains, du moins ouvertement, pour recruter leurs forces vives, les bénévoles. Libaert parle ici de créer du lien « avec des personnes qui ne la connaissent pas encore et qui pourraient, à leur tour, lui donner un soutien sous forme de temps, en devenant bénévoles (…) » (Libaert & Pierlot, 2014).

Supports et médias

Carion affirme que « les concepts et techniques du marketing — tel qu’il est pratiqué par l’entreprise privée — sont appliqués à la promotion d’idées et de causes d’intérêt général » (Carion, 2010).

On peut donc, de fait, recenser plusieurs supports de communication et plusieurs médias qu’utilisent les associations selon leur taille et leurs possibilités : la radio, comme vu précédemment, la télévision pour les plus grandes d’entre elles, les journaux locaux, régionaux ou nationaux selon leurs objectifs, mais aussi les conférences de presse, les actions évènementielles ou toutes autres techniques de communication traditionnelle « permettant à l’association d’optimiser la mobilisation des ressources pour la satisfaction non seulement de ses usagers mais également de ses donateurs, bénévoles ou salariés » (Carion, 2010).

Plus récemment, parmi toutes ces possibilités de communication, un média tisse sa toile : il s’agit d’internet. C’est au travers des réseaux sociaux numériques qu’il prend assise dans le paysage médiatique traditionnel.

Les partenaires en communication

Il n’est plus à démontrer que communiquer efficacement demande de la ressource, en temps, en compétences et en personnel impliqué, afin d’assurer la pertinence, la cohérence et la continuité du message. La communication doit servir la cause associative. C’est pourquoi il est primordial pour une association de choisir avec un soin particulier ses partenaires de communication. Ils doivent être compétents, certes, expérimentés, idéalement, mais surtout sensibilisés à l’objet associatif et à son environnement singulier.

C’est là tout ce que je vous propose : mes compétences, évidemment, mais surtout mon expérience auprès d’associations et, par-dessus tout, mon engagement. Plus qu’un partenaire, je suis votre alliée privilégiée dans la réalisation de vos objectifs, dans le respect de vos valeurs.

Ensemble, on va faire des étincelles, et ça commence par une première rencontre. Alors, on se voit quand ? 

Contenu extrait de mon mémoire de fin d’études. Tous droits réservés.