Comment communique-t-on ?

“On communique pour informer, pour s’informer, connaître, se connaître, expliquer, s’expliquer, comprendre, se comprendre” (Morin, 2016). Concernant le cas spécifique des associations, leurs raisons de communiquer sont multiples. J’ai abordé ce sujet dans un article spécifique. Cependant, plusieurs difficultés peuvent entraver le processus de traitement d’une information. 

Quelques difficultés à communiquer

Au stade de l’information, il existe de possibles erreurs, volontaires ou non, appelées le « bruit ». Ces erreurs d’information limitent la connaissance, en faussant l’information.

Au stade de la connaissance, la limite réside dans le concept de paradigmes, de schémas, de structures de pensées préconçues. L’acquisition de l’information est ici limitée aux concepts acceptés par notre propre structure de pensée.

Ainsi, même avec les mêmes informations, il peut être difficile de se comprendre, selon les paradigmes de chacun. Il s’agit donc d’avoir conscience des paradigmes des autres et d’envisager l’information, au sens large, en intégrant différentes structures de pensée, pour comprendre l’information dans une vision globale.

Et c’est là, pour Morin, tout le problème de la compréhension humaine : on envisage l’autre selon un trait, un évènement, un moment ou une action et non dans sa globalité, ce qui limite la contextualisation de l’information et donc sa compréhension. Ainsi, une information nouvelle, pour être intégrée, doit s’inscrire sur un terrain connu, organisé et accepté. L’importance de la répétition de l’information prend donc tout son sens.

De fait, en communication, pour faciliter l’accès à l’information et donc sa compréhension, il est nécessaire d’avoir recours à des lieux communs forts et percutants, afin d’implanter rapidement un contexte compris de tous, pour faire passer le message plus efficacement. Il y a là l’intégration d’un processus scientifique et d’un processus émotionnel. Il apparait alors primordial de prendre en compte la dimension humaine dans la communication, au-delà de ses théories purement scientifiques.

Quelle place pour les réseaux sociaux ?

Paradoxalement, Morin souligne que malgré la multiplication et la diversification des moyens de communication, dont les réseaux sociaux numériques, il n’y a pas plus de compréhension entre les hommes.

On peut donc se demander si les réseaux sociaux numériques peuvent être réellement envisagés comme un vecteur de compréhension, de contextualisation dans le sens où la communication peut être utilisée comme outil de vivre ensemble, particulièrement au sein d’une association. Les réseaux sociaux peuvent ils vraiment être des facilitateurs ? A mon sens, ils le peuvent, s’ils sont appréhendés comme il se doit et s’ils sont réfléchis et maitrisés.

En effet, une action de communication efficace, quelque soit le média, demande des connaissances et des compétences, afin d’être abordée dans sa globalité, en tenant compte de ses possibilités, de son impact, de son plein potentiel, mais aussi de ses risques.

Dans l’axe des limites abordées dans un précédent article sur ce blog, une association qui n’a pas de salarié dédié à cette activité à tout intérêt à externaliser sa communication, afin de se protéger, mais aussi de protéger ses bénévoles.

Les réseaux sociaux au service de l’objet associatif, oui, mais avec professionnalisme, et professionnalisation.

Mon rôle à vos cotés

En tant que partenaire de communication privilégiée, ma proposition est simple : tirer le meilleur des actions entreprises afin de répondre à vos objectifs propres, dans le respect de vos valeurs et de vos équipes.

C’est parce que j’ai d’abord été engagée de votre côté – et pour longtemps à vos côtés – que je sais à quel point vos projets ont des besoins spécifiques… et que je sais comment y répondre avec justesse !

Mon truc à moi, c’est l’associatif, et c’est pour cette raison que j’ai créé Alt Communication.

Contenu extrait de mon mémoire de fin d’études. Tous droits réservés.