En 1901, la loi “relative au contrat d’association” est faite adoptée par Waldeck Rousseau. Cette loi garantie aux citoyens le droit de s’associer.
L’article 1er de la loi du 1er juillet 1901 définit l’association comme la « convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices ».
Aujourd’hui, une association est communément perçue comme « un groupement de personnes volontaires réunies autour d’un projet commun ou partageant des activités, mais sans chercher à réaliser de bénéfices. » (www.vie-publique.fr)
Les associations peuvent avoir des buts variés et toucher à différents domaines, comme le sport, la culture, le tourisme ou encore les « comités de quartier et autres comités des fêtes de nos villages » (Libaert & Pierlot).
En termes de chiffres, l’étude “La France associative en mouvement”, menée par Recherches et Solidarités montre que « la vie associative reprend petit à petit ses forces suite à la crise [sanitaire] avec une envie d’utiliser sa liberté d’associations et qui se traduit par une augmentation du nombre de créations d’associations. En effet, il existe en France environ 1,5 million d’associations dont 66 500 nouvelles associations créées entre juillet 2021 et juin 2022.
Le financement d'une association
Si leurs constitutions et leurs modalités diffèrent en France selon qu’elles naissent en Alsace-Moselle ou dans une autre région, toutes les associations ont un principe de fonctionnement similaire. Elles ont un but, une raison d’être, qu’elles tendent à atteindre par différentes activités et/ou missions qui sont régies dans des statuts et qu’elles financent de plusieurs manières.
En effet, le financement peut d’abord s’opérer via des dons ou des legs, de particuliers, que l’État encourage en permettant une défiscalisation de ces dons. On peut également relever le mécénat d’entreprise, qui désigne le soutien financier par une entreprise, mais qui peut pareillement se traduire par du mécénat de compétence ou de matériel. Il existe aussi des systèmes de subventions, par l’État, les régions, les départements ou encore les 7 fondations.
De façon moins courante, on note le financement bancaire, qui permet de contracter des crédits ou de bénéficier d’autorisation de découvert spécifique.
Dans un autre domaine, comme l’aborde le site internet « Hello Asso », même si les associations sont à but non lucratif, elles peuvent proposer des activités lucratives accessoires, dans le but de financer leurs activités. Il peut alors s’agir de prestations de service ou de vente de biens, comme des vêtements par exemple.
Enfin, l’une des sources de financement des associations, si ce n’est la source principale pour beaucoup d’entre elles, vient du moteur même de son fonctionnement : les bénévoles et adhérents. Par leurs cotisations, ils contribuent à la pérennité financière des structures associatives.
Mon rôle est de vous apporter les clés d’une communication réussie dans un but de recrutement et de fédération de bénévoles, mais aussi de recherche de dons, de subventions et de mécènes. Rencontrons-nous pour parler de vos projets !
Contenu extrait de mon mémoire de fin d’études. Tous droits réservés.